« L’Avenir pour tous, c’est maintenant »

« L’Avenir pour tous », ça commence aujourd’hui. Frigide Barjot vient de lancer son nouveau mouvement d’action politique, entourée notamment de Xavier Bongibault, de Laurence Tcheng, de Thierry Vidor (Familles de France) et d’Antoine Renard (AFC). Qu’elle ait tenu sa conférence de presse dans une cave (de Saint-Germain des Prés), face à une poignée de journalistes capables de s’aventurer en terrain non médiatique, est certainement un signe prometteur : on connaît des mouvements qui sont nés très petits dans des caves, des grottes, des souterrains, et qui ont eu quelque retentissement.

Maintenant que la loi Taubira est passée de force, l’objectif de « L’avenir pour tous » est de la réformer pour protéger la filiation. « Le vrai clivage est la question des droits de l’enfant ». Partant d’un état de fait social et légal incontournable, l’idée est de conserver les droits juridiques et patrimoniaux des couples homosexuels, sous forme d’union civile, et de faire entrer le terme de « mariage » dans la constitution en spécifiant qu’il est l’union d’un homme et d’une femme. Distinction qui n’est pas discrimination, et permettrait d’éviter les dérives de la fabrication d’enfants par PMA et GPA . « Le principe de filiation doit reposer sur une seule base ». « On a voulu enfermer les couples de même sexe dans une loi qui dépasse leur capacité, note Clément d’Homovox. Nous ne demandons pas l’égalité, mais l’équité, et la justesse ».

La méthode pour y parvenir ? « S’adresser à tous les candidats politiques, en amont des élections, pour leur demander d’inscrire à leur programme cette norme constitutionnelle qui met au premier plan le souci de la filiation. C’est une méthode qui a un double avantage, elle redonne la parole aux Français sans remettre en question les principes électifs ».
Les moyens ? Du travail et de la conviction. « On repart à zéro, avec une équipe de juristes, et en comptant sur tous ces jeunes qui se sont mobilisés et ont maintenant à réfléchir et à devenir efficaces pour que la loi, même si elle est votée, ne passe pas dans les mœurs », explique Frigide Barjot.

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